Annyeong ! je me nomme Song Hye Jin, je suis né un 31 octobre, j'ai 21 ans et je suis de nationalité coréenne, ce qui fait que je suis actuellement en septième année; la classe, n'est-ce pas ! Sinon, moi, je suis un sang-pur et je suis hétérosexuelle. Mon animal de compagnie, c'est un chat noir tacheté de blanc, du nom de Neptune et ma baguette mesure 37 centimètres. Elle est en bois de merisier et contient un poil de licorne.. Tant que j'y suis, la maison à laquelle je souhaiterais être réparti est Muneo, ou Ineo, à la limite - par contre, je vous supplierais d'éviter Yunikon ! Et dans la vie, j'aimerais être journaliste. Bon, c'est bien tout ça, mais si on passait aux choses sérieuses ?

n'incluez pas la question dans votre fiche, mais bien uniquement le chiffre de la question. c'est pour la netteté et la visibilité.

1. Je n’ai jamais aimé les sirènes. Elles sont peut-être agréables à regarder, et peut-être que leur chant mélodieux en a fait sombrer plus d’un, plus d’une aussi, je n’apprécie pas le moins du monde la poiscaille en général. Et à mes yeux, les sirènes en font partie. Quoiqu’elles restent relativement intelligentes et habiles pour des chimères, il faut bien le leur reconnaitre. Mes yeux se posent sur elles, je les fixe, neutre, ne leur portant pas un grand intérêt. Quelque chose d’autre finit par attirer mon attention. Abruti. C’est ce que je pense en premier quand je vois mon ami pris au piège. Je soupire. Ces maudites bestioles ont plus d’un tour dans leur sac. Et même si je ne les apprécie pas le moins du monde, j’admets qu’elles et moi avons un point commun : nous obtenons toujours ce que nous voulons. Je pourrai les laisser filer, mais il fallait bien évidemment que ce soit mon ami de cœur. Si on peut l’appeler de cette manière. Histoire de lui donner une bonne leçon, je le laisse tomber un peu plus dans le piège. Je l’observe. Ou plutôt, j’observe les sirènes. Je regarde leur manière d’agir, de fonctionner. Elles charment, elles séduisent. Pourtant, leur queue de poisson n’a rien de très engageant. Ces créatures sont une curiosité. Au sens littéral du terme. Soupirant, je lève enfin ma baguette tandis que mon ami se laisse entraîner. Abruti, oui. Pour moi, aucun mot ne saurait mieux le définir en ce moment-même. Se laisser charmer au point d’oublier la dangerosité des bestioles… C’est pour ça aussi, que je n’aime pas les sirènes. Elles font perdre la tête. Et il n’y a rien de plus précieux que ma lucidité. Ou plutôt : il n’y a rien de plus précieux pour moi que cette sensation de tout contrôler. Je n’attends pas plus longtemps. Je sais que si je tarde trop, il y a tout de même des chances pour que je me fasse envoûter par la poiscaille. « Incarcerem. » Des cordes solides jaillissent de ma baguette, filent droit vers les bestioles pour les emprisonner fermement. Elles me regardent, je ne leur laisse pas le temps d’entamer leur chant. « Sourdinam. » Ce sortilège, annulant normalement celui de Sonorus, rend leur voix inaudible. Puis enfin, je ramène mon ami vers moi à l’aide du sortilège d’attraction. Je ne me retiens évidemment pas de lancer un regard de défis aux sirènes. Victorieuse. Je les ai vaincues. Comme quoi, elles ont beau être rusées, elles ne le seront pas autant que moi. Lentement sur mes lèvres se dessine ce petit sourire mesquin, insolent, que l’on voit si souvent sur mon visage.

2. Choix numéro 2 : On ne peut plus se reposer quelques instants sans que quelques gamins ne viennent nous jouer un sale tour. Ils doivent se trouver drôles, ces imbéciles. Non seulement des gloussements dégoulinants de débilité me réveillent, mais il faut aussi que mes notes aient disparues. Je n’ai pas refusé d’assister à l’une des plus grandes soirées de l’année pour qu’on m’empêche de travailler comme il se doit. Vérifiant une dernière fois qu’elles ne sont pas là, je me lève pour chercher d’un regard noir les deuxièmes années. Ces imbéciles, probablement issus d’une génération de bébés bercés trop près du mur, ont pris l’habitude de jouer avec les nerfs d’à peu près tout le monde depuis quelques temps maintenant. Ils trouvent leurs petits jeux amusants, je les dirai plutôt aberrants. D’autant plus qu’il n’y a rien de vraiment difficile dans le fait de voler des notes à un élève endormi, y compris les miennes. Agacée, je passe une main dans mes cheveux d’un noir de jais. Mes yeux, félins, ne tardent pas à trouver leur cible. Les gloussements s’amplifient. Je m’approche d’eux, un sourire hypocrite sur les lèvres, signifiant bien plus qu’ils vont passer un sale moment plutôt qu’une gentillesse inexistante. Ils devraient pourtant le savoir. Je ne suis pas de ceux qui se laisseront abrutir par leurs farces. « Où sont-elles ? » Je suis arrivée à leur hauteur. Plutôt grande, je les dépasse tous de quelques centimètres. Ici, on sait bien que je n’hésiterai pas à utiliser la magie pour obtenir ce que je veux. Je suis d’une nature déterminée. Peu importent les moyens tant que les objectifs sont atteints. Considérez cela comme ma devise. Mais je reste excellemment bien éduquée. J’use des mots d’abord. La violence, gratuite ou non, est pour les faibles. D’autant plus que je ne commence jamais rien. La légitime défense, vous en avez entendu parler ? Je provoque, mais je n’engage rien. Devant l’absence de réponse, je soupire, agacée. « Il me semble que vous enchaînez les stupidités depuis quelques temps. Je suis quasi certaine que la plupart d’entre elles ne sont pas autorisées par le règlement. Je vous fais un dessin ou vous êtes tout simplement trop imbéciles pour comprendre ? »

3. J’ai toujours eu un peu de mal à dormir. Mais cette nuit, c’est déjà pire que tout. Me retournant une énième fois dans mon lit, je lâche un profond soupir avant de me redresser. Je ne tarde pas à me lever. Impatiente ? Toujours. Je suis bourrée de défauts. Ce sont bien eux qui définissent la personnalité d’une personne après tout. Enfilant des vêtements à la va-vite, je décide de me faufiler à l’extérieur de la salle commune. Qui sait ? Peut-être ferai-je une rencontre intéressante pendant mon excursion. Penser que je suis la seule à enfreindre le règlement en allant me balader dans les couloirs alors que le couvre-feu est largement passé serait totalement stupide. Il m’est déjà arrivé de tomber sur deux ou trois personnes. Mais un couvre-feu, sincèrement… J’ai 21 ans, et on m’impose encore ce genre de trucs. Baguette à la main – on ne sait jamais après tout – j’avance dans les couloirs. Je me balade. Je flâne. J’attends que le sommeil pointe le bout de son nez pour me pousser à retourner dans la salle commune de ma maison, dans mon lit. Le fait est que comme beaucoup de choses dans cette école, je n’apprécie pas ce qui me sert de lit justement. Je devrai y être habituée, mais je suis bien trop faite pour le véritable luxe pour que ce matelas me convienne. Continuant d’avancer sans trop savoir où je mets mes pieds, silencieuse, je ne tarde pas à entendre le bruit significatif de l’arrivée d’un professeur. Je la reconnais à son allure, au claquement de ses talons sur le parquet. Je lève les yeux au ciel. Bloquée. Je suis bloquée. Je me retrouve dos au mur, prête à faire face à cette prof qui ne me supporte déjà pas. Pas que je foute le boxon dans son cours. Elle n’apprécie simplement pas l’attitude que j’emprunte à chaque fois, sentiment largement réciproque. Elle peut me voir à tout moment. Dès qu’elle tournera, je serai cuite. M’enfonçant un peu dans l’ombre, de sorte à ce qu’elle puisse me distinguer sans me reconnaître grâce à la noirceur de l’endroit, je me tiens avec ma baguette, prête. A peine entrevois-je son pied que je murmure un inaudible : « Deprimo. » Le parquet s’effondre sous son poids. Je me retiens de lâcher un rire mesquin. Le vacarme a déjà provoqué suffisamment de bruit. Je n’attends pas plus d’un dixième de seconde pour m’extraire de l’ombre, me dirigeant vers le passage secret le plus proche que je connaisse. La prof est en train de pester. Je lâche un sourire. Oh, je sais que j’aurai pu m’en tirer autrement. Mais je suis de ceux qui s’amusent du ridicule des autres.

4. Ce type, en plus d’être indiscret, est un maître chanteur. Et je n’aime pas ça. Néanmoins, sa proposition est loin d’être inintéressante. Encore faut-il que ce qu’il me dise soit vrai. Mon regard noir le fixe, ne le laissant à aucun moment voir vers quelle direction s’oriente ma réflexion. En sa faveur ou non ? J’en viens à penser que le directeur est un imbécile. S’il avait voulu confier son document à une personne de confiance, il aurait du le laisser à quelqu’un d’autre. Je ne fais que ce qui m’arrange. Quoique d’une certaine manière, il peut aussi s’avérer être très intelligent et simplement manquer de chance. Car qui, dans cette école, aurait pu deviner que ce document si important, il me l’avait confié à moi ? On dit toujours que la différence entre la folie et le géni est infime. Peu importe. Ca n’est pas ce qui nous intéresse ici. J’aurai plutôt tendance à croire ce que le type en face de moi me dit. Mais j’attends quelque chose d’autre. Une preuve. Une preuve qui montrerait que je peux lui faire confiance, qu’il honorera sa promesse. Je veux qu’il me prouve qu’il est effectivement un professeur. Quant au reste, s’il tient tant que ça à jeter un coup d’œil à ce que le directeur m’a confié, il faudra qu’il augmente un peu plus la récompense. Pas que j’ai besoin d’une assurance de réussir mes examens : mon intelligence, même si je suis nouvelle, n’est plus à prouver ici. Je récolte à la chaîne les meilleures notes que l’on puisse avoir. « J’hésite. » Je suis peut-être encore jeune, mais je suis loin de manquer de ressource. Un sourire se dessine sur mon visage, faisant briller mes yeux de cette lueur peu engageante, presque inquiétante. Je veux bien faire quelque chose pour lui, mais qu’il me propose quelque chose de mieux en retour. Les conséquences peuvent être plus graves que ce que je pense. Et si le directeur était en train de me tester ? Ca ne serait en rien le motif d’un renvoi : ce genre de choses n’est pas stipulé dans le règlement. A moins que j’en ai oublié une partie. « Prouvez-moi que vous êtes un professeur et offrez-moi plus que ce que vous me proposez et on en reparlera. C’est à prendre ou à laisser. » Oui parce que finalement, je suis celle qui peut instaurer les règles dans cet échange. C’est moi qui possède ce que cet homme veut. Sans plus attendre, je tourne les talons pour me rendre à mon premier cours de la journée. Si ce dernier est vraiment un professeur, il saura de toute façon où me trouver.

5. Sans pur, sang mêlé, sang de bourbe… La distinction me parait inutile tant elle est grotesque. Ce n’est pas tant par le sang que je juge, mais plus par l’attitude. Le reste ne m’intéresse pas. Et de toute façon, pour le peu de personnes que j’apprécie sincèrement, préférant plutôt mener mon monde comme je l’entends, je ne vais pas non plus me mettre à les trier par catégories. Certes, il se trouve qu’avec ma famille, j’aurai plus tendance à naturellement fréquenter ceux qu’ils nomment comme étant les sorciers légitimes, simplement parce que j’ai évolué dans ce cercle tout de même prestigieux. Je considère que les sangs purs sont supérieurs aux autres. Seulement la différence est en réalité bien plus d’ordre sociale que génétique, pour rester dans le politiquement correct. Selon moi, un sang pur pourra se faire terrasser par un enfant de moldus. Ce n’est pas par l’ascendance que l’on obtient une magie plus puissante mais par le travail. A moins que ce ne soit un don. En revanche, stupides sont ceux qui prétendent que la différence sociale n’existe pas. Les préjugés restent, un enfant de moldus aura plus de mal à se trouver une place dans le monde des sorciers qu’un sang pur. C’est pourquoi je ne traiterai pas comme mes égaux ceux qui ne sont pas issus de familles de sorciers. Quoique d’une manière générale, rares sont que je considère comme tels.

6. Je ne suis pas une fille sympa. Je ne l’ai jamais été. Dès mon plus jeune âge, on m’a habituée à m’obéir au doigt et à l’œil. Pourquoi devrai-je agir d’une manière différente aujourd’hui ? Comme je l’ai déjà dit, je suis bourrée de défauts. Mais ce sont bien ces derniers qui définissent notre personnalité. De plus, je n’ai jamais été adepte de la niaiserie et de la débilité. Grand bien vous fasse si vous en êtes, mais vous figurerez certainement parmi la longue liste des personnes que je ne peux pas encadrer. Rassurez-vous, vous ne serez pas privés de ma présence pour autant. Pourquoi ? Simplement parce que j’aime tout avoir sous contrôle et que je suis suffisamment intelligente pour savoir comment vous traiter. Vous pouvez me qualifier de manipulatrice si vous le voulez. Vous ne feriez que taper dans le mille. J’en suis une, et pas de pacotille. Le fait est que j’obtiens toujours ce que je veux et franchement, je ne suis pas très regardante sur les moyens utilisés pour parvenir à mes fins. Seul le résultat compte, vous voyez ? Quant au reste, j’aime suffisamment les plaisirs de la vie pour ne pas les trouver dégradants. Jouer de mes charmes n’est pas un problème : je suis bien foutue, pourquoi ne pas en profiter ? Tout simplement. Néanmoins, il serait bénéfique pour vous de ne pas me chercher trop longtemps. Non seulement je peux m’avérer être une véritable vipère, crachant son venin là où il le faut, mais je peux aussi vous montrer une autre parcelle de ma personnalité : la fourberie. Je suis fourbe, oui. C’est-à-dire ? Je ne provoque jamais rien. Rien de physique en tout cas. Je vous pousse à bout, à l’agression et je me défends ensuite. L’objectif ? Ceux qui se défendent ne seront jamais traités comme des coupables, contrairement à ceux qui attaquent. Raison pour laquelle il serait préférable pour vous d’éviter le conflit avec moi. Autant verbal que physique d’ailleurs, car si j’excelle dans l’art de la répartie, rappelez-vous que je suis une sorcière suffisamment douée pour ne jamais être à court de sortilèges. Hautaine ? Toujours. Je ne suis pas une jeune femme tendre, quoiqu’ayant grandi dans l’aristocratie, je reste une jeune femme parfaitement éduquée. Disons simplement que… J’ai mon caractère.